La vie des moniales dominicaines

Les moniales dominicaines font partie de l’Ordre des Prêcheurs qui appartient à l’Eglise Catholique. Deux types de religieuses catholiques en lien avec l’Ordre se détachent avec les sœurs contemplatives ainsi que les sœurs apostoliques. Aujourd’hui, les moniales dominicaines sont réparties sur quatre continents et suivent une vie monastique en accord avec leurs croyances et leur but.

Qui sont-elles ?

Avec 250 monastères répartis sur 4 continents (Europe, Asie, Amérique et Afrique) et près de 3500 moniales, les moniales dominicaines sont réparties selon deux types. Les sœurs contemplatives sont des moniales cloîtrées, celles-ci vivent donc une vie de prière et de travaux autant manuels qu’intellectuels au sein de monastères dominicains. Elles favorisent les lieux propices au silence et à la contemplation à la différence des couvents de frères dominicains qui préfèrent les villes. Les différents monastères sont regroupés autour de la Fédération Notre-Dame des Prêcheurs pour une mise en commun des ressources et un fonctionnement quasi démocratique. Viennent ensuite les sœurs apostoliques dominicaines qui sont des religieuses de la vie apostolique, c’est-à-dire menant une vie de communauté dans des couvents. Elles s’engagent dans des activités et travaux autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des couvents. Ces sœurs ont un mode de vie similaire à celui des frères dominicains. Une centaine de congrégations peut être recensé actuellement avec notamment les Dominicaines de Béthanie, les Dominicaines du Saint Nom de Jésus, les Imeldines ou encore la Congrégation romaine de Saint Dominique.

Une vie bien remplie

La vie monastique repose sur cinq piliers centraux que sont : la prière personnelle et communautaire, le silence et la solitude, la vie fraternelle, l’étude et la méditation et enfin, le travail. Ces piliers sont appropriés par chaque Ordre qui met en exergue une page d’évangile qui lui est confiée cependant les fondamentaux sont toujours les mêmes. La prière est au cœur de la vie monastique, la prière personnelle se veut être exécutée en cellule ou à l’église, dans la solitude de l’ermitage. Pour ce qui est de la prière communautaire ou liturgique, celle-ci rythme la vie monastique dans une perpétuelle louange à Dieu. Le silence est une caractéristique incontournable de la vie monastique, c’est l’environnement propice où se tisse l’amitié avec Dieu. La vie fraternelle des moniales est un don de Dieu, il est un espace paix pour grandir en humilité et vérité, c’est un partage de richesses, de dons, de travaux entre chaque membre de la communauté. « Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux, tout était commun » Ac.4,32. La « lectio divina » est l’addition de la méditation, de l’étude et du travail personnel, elle est une composante majeure de la vie monastique et celle-ci est toujours fructueuse pour les sœurs. Enfin, nous retrouvons le travail, un aspect incontournable chez les moniales dominicaines, que celui-ci se fasse au jardin, à l’hôtellerie, à la couture ou à l’atelier communautaire, le travail est autant un moyen de subvenir aux besoins de la communauté qu’un don de soi.

Vous l’aurez compris, la vie des moniales Dominicaines est bien remplie et quelle que soit la voie qu’elles eussent choisie, celles-ci recherche la pureté du cœur en portant une attention totale au mystère de Dieu.